jeudi 24 décembre 2009

Agadir : une station balnéaire au Maroc et destination touristique d’exception !


Décidément, le Maghreb n'a pas fini de combler les touristes ! Au fil des années, le tourisme en Afrique connaît une croissance exponentielle au point où, les villes africaines vivent au rythme des vagues de nouveaux arrivants dans la région pour des moments de détente et de découverte inoubliables ! Entre les plages au sable fin, les vagues, les coraux et les fruits exotiques, faire du tourisme en Afrique n'est pas un vain mot ! Si cette fois-ci vous avez opté pour un voyage au Maroc, et plus précisément à Agadir, vous ne serez pas déçu (e) !

Mais à quoi cela se mesure-t-il ? Si vous recherchez une station balnéaire incomparable au Maroc, en tourisme à Agadir, vous ne pourrez qu'en être satisfait (e) ! De par sa signification, Agadir en berbère veut dire « grenier fortifié » et, est localisée à 235 km à l'ouest de Marrakech, sur la côte Atlantique à 508 km au sud de la ville de Casablanca : ce qui lui confère une place non négligeable parmi les plus importantes stations balnéaires du Maroc. Ville située au sud-ouest du pays, Agadir est la préfecture de la région de Souss-Massa-Draa, la 7è ville marocaine après Tanger et l'un des principaux centres urbains du pays. Avec des villes environnantes telles que « Aït Melloul » et « Inezgane », ne soyez pas étonné (e) si, en tourisme à Agadir au Maroc, vous vous rendez compte de la diversité linguistique de la ville car, 3 langues différentes y sont parlées : le français, le berbère (ou « tamazight ») parlé par les Berbères Chleuhs ou « Amazigh », et l'arabe.

En tourisme à Agadir, vous aurez l'opportunité d'emprunter au centre-ville, les boulevards Hassan II et Mohammed V, l'avenue Moulay Abdellah, celles de Mokhtar Soussi, de Mohammed VI ou du Général Kettani sans oublier la grande avenue des Forces Armées Royales (F.A.R), de visiter la Vallée des Oiseaux, la Place de l'Espérance, la Place Salam, celle des Deux Fontaines menant au grand théâtre ou encore, pour ceux qui sont intéressés par le patrimoine religieux, la mosquée Loubnane !

Quant aux quartiers résidentiels d'Agadir au Maroc, entre le Secteur Mixte, le quartier Illigh, la Cité Suisse, le quartier Sonaba, la cité Dakhla... où, entre verdure, grandes villas et hôtels cinq étoiles... Vous n'en garderez que de beaux souvenirs. Du côté de la mer, endroit chaleureux et dynamique, vous pourrez déguster les spécialités gastronomiques du Maroc en poussant les portes des restaurants, ou même en passant des moments de convivialité dans les cafés modernes de la ville d'Agadir, et ce, en entendant le doux bruit des vagues ! Pour ceux qui apprécient particulièrement l'art marocain, une visite au Musée mémorial vous comblera à coup sûr !


Quant aux amoureux de la nature, quelques heures de promenade « Jardin ibn Zaydoun » ou au jardin du Portugal dans le secteur du « Nouveau Talborjt », l'Oued Tildi et le front de mer de l' « Ancien Talborjt » vous permettront de vous ressourcer un tant soit peu. Mieux encore, le marché aux poissons non loin du port de pêche, de plaisance et de commerce en même temps, permet aux touristes à Agadir d'apprécier au mieux, les spécialités gastronomiques des restaurants de sardines installés dans les environs. Entre autres, les quartiers de La Casbah (près de la mer) et sa longue muraille, de Médina, des promenades dans les ruelles authentiques et animées, prenez le temps de vous arrêter un tant soit peu pour visiter les ateliers traditionnels d'Agadir ! Si pour vous aussi tourisme à Agadir rime avec gastronomie marocaine, sachez qu'entre le couscous, le tajine, les dattes, la pâtisserie (sablé ou « ghoriba », crêpes feuilletées ou de « beghrir », au beurre frais fondu et au miel, cornes de gazelle, thé à la menthe (boisson nationale par excellence) ... votre vue, votre odorat, et votre goût seront sollicités à coup sûr ! En attendant, n'oubliez pas qu'Agadir est une station balnéaire marocaine avant tout et que, en été ou en hiver, son imposante baie ensoleillée fait d'elle non seulement un site touristique d'exception au monde, mais aussi, celle située à proximité du continent européen ! Plus encore, son important parc hôtelier vous permettra de réserver votre hôtel près de la mer, tout en bénéficiant des atouts incomparables de cette station balnéaire qu'est celle d'Agadir !

Article écrit par Yelen
Source : web-libre.org

samedi 12 décembre 2009

Jamaa Lafna. Place publique pour une parole publique ou le territoire du mal-entendu.


La place Jamaa Lafna fût décrétée en 2000 « patrimoine orale mondial ». La richesse de la culture orale qui s’y déploie en cercles fut reconnue et défendue par Juan Goytissolo dans un article paru dans le Monde diplomatique.
L’oralité qui s’offre la place Jamaa Lafna comme lieu de performance et de spectacles et s’offre aux touristes, marocains ou étrangers, et aux passionnés de la halqa est par définition fragile, évanescente, se réalisant dans la performance même de l’acte hlayqi et n’existe pas en dehors même du cercle de l’énonciation et de la réception.
Elle puise dans l’exercice quotidien d’une improvisation réglée sur un socle culturel enraciné dont elle varie les motifs, le tissage, les mots… chaque jour au coucher du soleil.
L’oralité patrimonialisée ! Quelle fiction ! Quel malentendu ! La patrimonialisation serait-elle une pollution sacrée qui donne sa bénédiction aux manifestations immatérielles d’une société et en assure par, incantation, la pérennité ? A voir…
Malentendu au centre des interactions qui se déroulent sur la scène de Jamaa Lafna ; malentendu sur la nature de ce patrimoine oral et sur la culture populaire qui lui est associée ; malentendu sur les temporalités dont participe cette oralité.
Malentendu sur le rôle de cette place : Jamaa Lafna, lieu de la clochardiation culturelle aux temps de la mondialisation ? Cours des miracles de la modernité paradoxale et éprouvante du Maroc ? Lieu de spectacle, comme on parle de spectacle de rue en France ? Ou bien lieu privilégié de transmission, consciente ou inconsciente, d’une culture orale menacée d’extinction ? Lieu d’exercice patrimonialisant de quelques lettrés nostalgiques d’un temps révolu où les hlayqia ont nourri leur imaginaire de merveilleux ?
Ou bien Jamaa Lafna serait-il tout cela, agrégeant en mouvement collectif des intentions disjointes, conjoncturelles et individuelles vers cet objectif « noble » : transmettre et perpétuer oralement un patrimoine à dimension universelle ?
Par Abdelmajid Arrif
Source : http://mediamed.mmsh.univ-aix.fr/

vendredi 4 décembre 2009

Musée de Marrakech - Fondation Omar Benjelloun



Niché au cœur de la vieille Médina, le Musée de Marrakech s’ouvre sur une place tranquille située à quelques encablures des ruelles animées du souk. Depuis son ouverture en 1995, ce musée organise uniquement des expositions temporaires autours du patrimoine culturel marocain ou de l’art contemporain.

Situé dans une vieille maison traditionnelle de la fin du 19ème siècle, les expositions de ce musée de Marrakech s’affichent dans divers lieux de vie de ce bâtiment aux dimensions et aux volumes palatiaux. Les expositions d'art contemporain se déploient dans la douiria et le hammam alors que les collections patrimoniales sont présentées autour du patio désormais couvert et des chambres attenantes.

L’importance des expositions sur le patrimoine culturel marocain vient de la volonté de la fondation Omar Benjelloun, le créateur de ce musée privé, d’initier les visiteurs étrangers à la beauté des arts traditionnels marocains. La fondation s’est également donnée comme objectif d’attirer un nombreux public marocain afin de lui présenter certains aspects de leur culture collective. Souvent didactiques et basées sur divers thèmes de l’héritage culturel marocain, les commissaires de ces expositions n’hésitent pas à ajouter une touche de multimédia afin d’éveiller l’intérêt du visiteur.

Les expositions d’art contemporain reflètent des choix artistiques plus osés. Leur cohérence vient d’une volonté affichée de diversité tant des matériaux que de leur thèmes centraux. Celles consacrées à d’illustres artistes marocains ou étrangers peuvent côtoyer l’installation d’un jeune créateur à la carrière en devenir. Elles se déploient dans la douiria et le hammam ; Artistes nationaux ou étrangers, peu connus ou illustres, décédés ou vivants, des profils divers sont exposés au Musée de Marrakech. Les matériaux autant que les supports de la création reflètent cette diversité : si la peinture demeure largement représentée, une place de choix est réservée à la photographie, à la sculpture et à l'installation.

Dans sa cour d’entrée, le Musée de Marrakech abrite également un charmant petit salon de thé et une librairie artistique.

Source : marrakech-cityguide.com