jeudi 24 décembre 2009

Agadir : une station balnéaire au Maroc et destination touristique d’exception !


Décidément, le Maghreb n'a pas fini de combler les touristes ! Au fil des années, le tourisme en Afrique connaît une croissance exponentielle au point où, les villes africaines vivent au rythme des vagues de nouveaux arrivants dans la région pour des moments de détente et de découverte inoubliables ! Entre les plages au sable fin, les vagues, les coraux et les fruits exotiques, faire du tourisme en Afrique n'est pas un vain mot ! Si cette fois-ci vous avez opté pour un voyage au Maroc, et plus précisément à Agadir, vous ne serez pas déçu (e) !

Mais à quoi cela se mesure-t-il ? Si vous recherchez une station balnéaire incomparable au Maroc, en tourisme à Agadir, vous ne pourrez qu'en être satisfait (e) ! De par sa signification, Agadir en berbère veut dire « grenier fortifié » et, est localisée à 235 km à l'ouest de Marrakech, sur la côte Atlantique à 508 km au sud de la ville de Casablanca : ce qui lui confère une place non négligeable parmi les plus importantes stations balnéaires du Maroc. Ville située au sud-ouest du pays, Agadir est la préfecture de la région de Souss-Massa-Draa, la 7è ville marocaine après Tanger et l'un des principaux centres urbains du pays. Avec des villes environnantes telles que « Aït Melloul » et « Inezgane », ne soyez pas étonné (e) si, en tourisme à Agadir au Maroc, vous vous rendez compte de la diversité linguistique de la ville car, 3 langues différentes y sont parlées : le français, le berbère (ou « tamazight ») parlé par les Berbères Chleuhs ou « Amazigh », et l'arabe.

En tourisme à Agadir, vous aurez l'opportunité d'emprunter au centre-ville, les boulevards Hassan II et Mohammed V, l'avenue Moulay Abdellah, celles de Mokhtar Soussi, de Mohammed VI ou du Général Kettani sans oublier la grande avenue des Forces Armées Royales (F.A.R), de visiter la Vallée des Oiseaux, la Place de l'Espérance, la Place Salam, celle des Deux Fontaines menant au grand théâtre ou encore, pour ceux qui sont intéressés par le patrimoine religieux, la mosquée Loubnane !

Quant aux quartiers résidentiels d'Agadir au Maroc, entre le Secteur Mixte, le quartier Illigh, la Cité Suisse, le quartier Sonaba, la cité Dakhla... où, entre verdure, grandes villas et hôtels cinq étoiles... Vous n'en garderez que de beaux souvenirs. Du côté de la mer, endroit chaleureux et dynamique, vous pourrez déguster les spécialités gastronomiques du Maroc en poussant les portes des restaurants, ou même en passant des moments de convivialité dans les cafés modernes de la ville d'Agadir, et ce, en entendant le doux bruit des vagues ! Pour ceux qui apprécient particulièrement l'art marocain, une visite au Musée mémorial vous comblera à coup sûr !


Quant aux amoureux de la nature, quelques heures de promenade « Jardin ibn Zaydoun » ou au jardin du Portugal dans le secteur du « Nouveau Talborjt », l'Oued Tildi et le front de mer de l' « Ancien Talborjt » vous permettront de vous ressourcer un tant soit peu. Mieux encore, le marché aux poissons non loin du port de pêche, de plaisance et de commerce en même temps, permet aux touristes à Agadir d'apprécier au mieux, les spécialités gastronomiques des restaurants de sardines installés dans les environs. Entre autres, les quartiers de La Casbah (près de la mer) et sa longue muraille, de Médina, des promenades dans les ruelles authentiques et animées, prenez le temps de vous arrêter un tant soit peu pour visiter les ateliers traditionnels d'Agadir ! Si pour vous aussi tourisme à Agadir rime avec gastronomie marocaine, sachez qu'entre le couscous, le tajine, les dattes, la pâtisserie (sablé ou « ghoriba », crêpes feuilletées ou de « beghrir », au beurre frais fondu et au miel, cornes de gazelle, thé à la menthe (boisson nationale par excellence) ... votre vue, votre odorat, et votre goût seront sollicités à coup sûr ! En attendant, n'oubliez pas qu'Agadir est une station balnéaire marocaine avant tout et que, en été ou en hiver, son imposante baie ensoleillée fait d'elle non seulement un site touristique d'exception au monde, mais aussi, celle située à proximité du continent européen ! Plus encore, son important parc hôtelier vous permettra de réserver votre hôtel près de la mer, tout en bénéficiant des atouts incomparables de cette station balnéaire qu'est celle d'Agadir !

Article écrit par Yelen
Source : web-libre.org

samedi 12 décembre 2009

Jamaa Lafna. Place publique pour une parole publique ou le territoire du mal-entendu.


La place Jamaa Lafna fût décrétée en 2000 « patrimoine orale mondial ». La richesse de la culture orale qui s’y déploie en cercles fut reconnue et défendue par Juan Goytissolo dans un article paru dans le Monde diplomatique.
L’oralité qui s’offre la place Jamaa Lafna comme lieu de performance et de spectacles et s’offre aux touristes, marocains ou étrangers, et aux passionnés de la halqa est par définition fragile, évanescente, se réalisant dans la performance même de l’acte hlayqi et n’existe pas en dehors même du cercle de l’énonciation et de la réception.
Elle puise dans l’exercice quotidien d’une improvisation réglée sur un socle culturel enraciné dont elle varie les motifs, le tissage, les mots… chaque jour au coucher du soleil.
L’oralité patrimonialisée ! Quelle fiction ! Quel malentendu ! La patrimonialisation serait-elle une pollution sacrée qui donne sa bénédiction aux manifestations immatérielles d’une société et en assure par, incantation, la pérennité ? A voir…
Malentendu au centre des interactions qui se déroulent sur la scène de Jamaa Lafna ; malentendu sur la nature de ce patrimoine oral et sur la culture populaire qui lui est associée ; malentendu sur les temporalités dont participe cette oralité.
Malentendu sur le rôle de cette place : Jamaa Lafna, lieu de la clochardiation culturelle aux temps de la mondialisation ? Cours des miracles de la modernité paradoxale et éprouvante du Maroc ? Lieu de spectacle, comme on parle de spectacle de rue en France ? Ou bien lieu privilégié de transmission, consciente ou inconsciente, d’une culture orale menacée d’extinction ? Lieu d’exercice patrimonialisant de quelques lettrés nostalgiques d’un temps révolu où les hlayqia ont nourri leur imaginaire de merveilleux ?
Ou bien Jamaa Lafna serait-il tout cela, agrégeant en mouvement collectif des intentions disjointes, conjoncturelles et individuelles vers cet objectif « noble » : transmettre et perpétuer oralement un patrimoine à dimension universelle ?
Par Abdelmajid Arrif
Source : http://mediamed.mmsh.univ-aix.fr/

vendredi 4 décembre 2009

Musée de Marrakech - Fondation Omar Benjelloun



Niché au cœur de la vieille Médina, le Musée de Marrakech s’ouvre sur une place tranquille située à quelques encablures des ruelles animées du souk. Depuis son ouverture en 1995, ce musée organise uniquement des expositions temporaires autours du patrimoine culturel marocain ou de l’art contemporain.

Situé dans une vieille maison traditionnelle de la fin du 19ème siècle, les expositions de ce musée de Marrakech s’affichent dans divers lieux de vie de ce bâtiment aux dimensions et aux volumes palatiaux. Les expositions d'art contemporain se déploient dans la douiria et le hammam alors que les collections patrimoniales sont présentées autour du patio désormais couvert et des chambres attenantes.

L’importance des expositions sur le patrimoine culturel marocain vient de la volonté de la fondation Omar Benjelloun, le créateur de ce musée privé, d’initier les visiteurs étrangers à la beauté des arts traditionnels marocains. La fondation s’est également donnée comme objectif d’attirer un nombreux public marocain afin de lui présenter certains aspects de leur culture collective. Souvent didactiques et basées sur divers thèmes de l’héritage culturel marocain, les commissaires de ces expositions n’hésitent pas à ajouter une touche de multimédia afin d’éveiller l’intérêt du visiteur.

Les expositions d’art contemporain reflètent des choix artistiques plus osés. Leur cohérence vient d’une volonté affichée de diversité tant des matériaux que de leur thèmes centraux. Celles consacrées à d’illustres artistes marocains ou étrangers peuvent côtoyer l’installation d’un jeune créateur à la carrière en devenir. Elles se déploient dans la douiria et le hammam ; Artistes nationaux ou étrangers, peu connus ou illustres, décédés ou vivants, des profils divers sont exposés au Musée de Marrakech. Les matériaux autant que les supports de la création reflètent cette diversité : si la peinture demeure largement représentée, une place de choix est réservée à la photographie, à la sculpture et à l'installation.

Dans sa cour d’entrée, le Musée de Marrakech abrite également un charmant petit salon de thé et une librairie artistique.

Source : marrakech-cityguide.com

vendredi 16 octobre 2009

Maroc : Après Saidia, Mazagan Beach Resort ouvre ses portes



Mazagan Beach Resort a ouvert ses portes jeudi, c'est l'ouverture de la deuxième station du plan Azur après celle de Saidia.

Sur 250 hectares de terrain vierge, au bord d’une plage de 7 km, une somptueuse propriété d’inspiration mauresque aux toits de tuiles vertes se fond dans la végétation luxuriante. Blottis au cœur de l’oasis, un hôtel 5 étoiles de 500 chambres & suites.

Le regard qui s’attarde sur le lagon, le golf, la piscine et le patio, plonge du haut des terrasses vers la mer et offre une vue à couper le souffle, à 180° sur l’océan Atlantique.
Mazagan Beach Resort mise aussi sur un large choix d'activités et de loisirs:

* Le Mazagan Golf Club, golf de 18 trous, conçu par Gary Player, dont le parcours en links ondule le long de la plage et des dunes. A terme, ce sont soixante-sept villas, avec vue imprenable sur le green ou l'océan, qui accueilleront leurs propriétaires.

* Pour des instants de relaxation et de bien-être, hammam oriental et soins traditionnels marocains au Mazagan Spa.

* Pour les enfants, à chacun son club, dès l'âge de trois mois : Baby Club, Club Rush ou KidZ Club, des activités adaptées à leurs besoins et à leurs envies.

* « Le jeu sous différentes facettes » au Mazagan Casino : 450 machines à sous et 50 tables de jeux attendent les joueurs de tous niveaux.

* La soirée se termine au Sanctuary Night Club, magnifique night-club mis en scène par Raymond Visan, pour des soirées de fête à l'ambiance new-yorkaise.

source Mazagan Beach Resort

dimanche 24 mai 2009

Fesfestival , Le Festival dans la ville




le Festival dans la ville continue de séduire la population
Du 30 mai au 7 juin 2009, Fès accueille la 8ème édition du Festival dans la ville, devenu un rendez-vous incontournable de la cité impériale.
Ce festival a su rester fidèle à l’esprit de la Fondation Esprit de Fès. Un esprit désireux de faire connaître au plus grand nombre de personnes une ville vibrante au gré des concerts riches dans leurs diversités de styles musicaux et ambiances soufies, mais sachant aussi se tourner vers d’autres formes d’expression artistiques diverses (expositions de peintures, activités pour enfants).

Inscrit tradition et novation, le Festival dans la ville continue de séduire la population qui a largement contribue à son succès. Ce besoin de diversité se traduit par un choix musical et artistique riche et varié où artistes confirmés et jeunes talents partagent avec leur publique une expérience aussi bien unique que spirituelle.

Plusieurs sites seront dédiés aux différentes activités du Festival dans la ville : Bab Boujloud et la scène Aït Skato accueilleront les concerts ; Dar Tazi demeure le théâtre des nuits soufies, enfin, les complexes Al Houriya et Al Qod’s abriteront les ateliers pédagogiques.


Zineb Mrabet

Source : Fesfestival.com

mercredi 4 mars 2009

Le SAMANAH GOLF CLUB de Marrakech


Le SAMANAH GOLF CLUB de Marrakech est ouvert aux clients. Ce terrain de golf propose 9 trous et en aura 18 en Avril 2009. C’est le seul golf au Maroc qui est aux normes USGA.

Le parcours de Samanah est situé à 8Km de l'aéroport Menara de Marrakech sur la route d'Amezmiz. Le domaine s'étend sur 300 ha et bénéficie d'une vue imprenable sur l'Atlas. Ce sont cent hectares qui sont consacrés au golf. Le SAMANAH GOLF CLUB qui a été dessiné par l’équipe de Nicklaus Design est un 'Desert golf' : le choix des végétaux et des plantes a été réalisé dans cet esprit (cactus, palmiers, oliviers ...). Long de 6800m des départs professionnels, les 18 trous sont modulables grâce aux larges départs ; le PAR est 72. La qualité des greens est le point fort de ce parcours : chaque joueur prendra beaucoup de plaisir dans ce compartiment de jeu.

www.JEGOLFAUMAROC.com a donc le plaisir de vous annoncer son partenariat avec le SAMANAH GOLF CLUB, et met à la disposition de ses fidèles clients tous les moyens de réservation en ligne grâce à www.jegolfaumaroc.com & www.teetimes-maroc.com & www.teetimes-morocco.com & www.stages-golf-maroc.com

Envoyé par: Mouna BENABDELJLIL, Directrice Commerciale et Marketing de Je Golf Sarl Paris

Source : yawatani

mercredi 25 février 2009

ESSAOUIRA - Un Charme Discret





Éternellement protégée par les alizés, noyée au milieu des fleurs, Essaouira la Blanche embaume de toutes les essences que travaillent ses ébénistes. Marqueteries de thuya, de citronnier, de cèdre garderont au fil des années l'odeur de leur bois précieux.
Essaouira, provient de Al Souirah, soit la petite forteresse entourée de murailles... La ville, baignée par l’Atlantique, située entre Safi, au Nord, et Agadir au Sud, , a toujours bien porté son nom. Bien obligée de se protéger contre les pirates de tous bords, Essaouira, les pieds dans la mer s'est de tout temps abritée derrière une muraille sensée être inexpugnable...

Comptoir bouillant d'affaires en tous genres, Essaouira était donc fort convoitée, et ce depuis le VIIème siècle avant JC. La découverte de vestiges de céramique sur les îles de la baie de la ville confirme, en effet, la présence des phéniciens dans la région à cette époque. Mais ceux qui devaient marquer cette ville de leur empreinte, sont bel et bien les Portugais.
D'ailleurs jusqu'à la proclamation de l'indépendance du Maroc, Essaouira fut appelée, Mogador, probablement une traduction du Portugais de Amogdul. En tout cas, les livres pensent ainsi, et ils n'auraient pas tout à fait tort, dans la mesure précisément où le dignitaire d'Essaouira enterré à trois kilomètres de la ville, s'appelait Sidi Mogdul. Les portugais y élisent résidence dès le XVIème siècle, et c'est au début du XVIème siècle qu'ils y construisirent une forteresse qui allait conférer à la ville sa configuration spécifique. Une forteresse tellement utile (n'atténuait-elle pas son caractère vulnérable en raison de sa trop grande exposition), qu'elle fut restaurée par Moulay Abdelmalek en 1628. Mais ce n'est qu'au XVIIIème siècle que la ville fut fondée par Sidi Mohamed Ben Abdellah, un autre roi de la dynastie Alaouite.

Les activités économiques
L'activité principale d'Essaouira est la pêche. Pendant de nombreuses années le port de la ville a été le premier port sardinier du Monde.

Essaouira, c'est le Royaume de la Dame Sardine. Comme Safi et Agadir, Essaouira regorge logiquement d’une mine précieuse de poissons Dans le port d'Essaouira, il y a de la sardine toute fraîche comme il n’y en a pas ailleurs !

L'artisanat n'est pas du reste. Il constitue une source non négligeable. Sculpture sur bois, surtout, mais aussi sur l'argent et le bronze, Essaouira a plusieurs longueurs d'avance sur ses concurrentes. Les tables souiries, de toutes sortes, sont fort prisées, du fait de leur désign difficilement égalable…L'histoire de l'ARGANIER : cet arbuste donnant ce petit fruit très prisé est très apprécié aussi par les chèvres, celles-ci s'en donnent à cœur joie, sous l'œil intéressé du berger.

L'argan, traverse un long voyage passant par la gestation effectuée par ces caprins, avant d’être récupéré et envoyé au pressoir pour nous donner une huile si pure, si fine, si légère : l'Huile d'Argan Bien curieuse tradition ! Mais le résultat fait oublier le reste.

Après un tagine de poissons Souiri, succulent, à l'huile d'argan, on ne peut déguster mieux . Argan fournit aussi des crèmes et huile bronzage très conseillés pour la peau.

Peut –on jamais l'oublier ? Essaouira, c'est aussi la plage au sable fin et, au climat doux et agréable… Magnifique !

- par O Salim -

Source : my-essaouira

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samedi 7 février 2009

L'Oukaïmeden, à 1heure de Marrakech, découvrez la plus haute station de ski en Afrique





Marrakech - Les chutes de neige conséquentes en cet hiver imposent la montagne majestueuse de l'Oukaïmeden au regard depuis la palmeraie de Marrakech (à 74 kms) et son sommet enneigé qui se découpe à l'horizon fascine de loin et attire le visiteur, simple randonneur ou amateur de sports d'hiver.


Symbole de la diversité en ces contrées réputées arides, l'Oukaïmeden se confirme comme un joyau naturel et l'un des principaux sites touristiques de la province d'Al Haouz. Et les chiffres signent son énorme pouvoir de séduction: une moyenne de 24.000 visiteurs chaque fin de semaine.

En week-end, a assuré le président- délégué de l'Association Toubkal Ski Club de l'Oukaïmeden (ATSO), Mohamed Idali, entre 8000 et 10.000 véhicules partent à l'assaut du site, à une altitude comprise entre 2.600 mètres pour le plateau et 3.270 mètres pour le sommet.

L'Oukaïmeden affiche ses palmarès: la plus importante à l'échelle nationale, la haute station de Ski d'Afrique et la plus fréquentée du Maroc par les nationaux mais aussi les visiteurs venant d'autres cieux.

Avec son domaine skiable (près de 300 ha) et des périodes d'enneigement de 120 jours/an en moyenne, son attrait reste intact, surtout en hiver et au printemps, après les chutes de neige de mi-décembre et à la mi- avril. Pour les amateurs et professionnels du ski et autres sports de montagne, la station offre d'importants équipements, dont le plus haut télésiège d'Afrique (2.300 m) et 6 téléskis d'une capacité de 4.000 skieurs par heure.

Ses hôtels, restaurants, cafés et des chalets peinent face à la demande aux heures de grande affluence et les professionnels autour du site plaident pour le développement des infrastructures d'accueil en vue d'accompagner l'augmentation annuelle du nombre de visiteurs.

Pour s'en tenir au seul aspect du ski, la station de l'Oukaïmeden a ses titres de référence en termes de compétitions sportives. Idali a fait savoir que des skieurs de renommée mondiale se donnent rendez- vous, chaque année, dans cette station dans le cadre de compétitions à vocation nationale et internationale, dont la plupart organisées avec le concours de la Fédération Royale Marocaine de Ski et de Montagnes (FRMSM).

D'importants rendez-vous sont au programme. La station s'apprête à accueillir la 7ème édition du Trophée International Prince Moulay Rachid du 4 au 7 février, avec la participation de plus d'une cinquantaine de skieurs venant de France, Portugal, Belgique, Algérie, Liban, Andalousie et du Maroc.

Elle enchaîne le 7 février prochain avec" la Coupe de l'Information ", avec la participation de près de 300 journalistes spécialisés venant des quatre coins du monde.

En plus de sa vocation pour le ski, Oukaïmeden baigne dans un environnement naturel fait de mélange de lacs, de montagnes et de profonde vallée. Ce qui lui a permis en un lieu de sport , de détente, de distraction et de villégiature. La zone recèle également d'importantes gravures rupestres datant d'environ 2.100 ans avant J.C, d'une variété de végétations des hautes altitudes endémiques et de vastes espaces propices aux randonnées pédestres, à la pêche à la carpe ou l'escalade de montagne.

Avec de tels atouts, Oukâimeden est désormais un domaine incontournable en tant que principale étape dans les différents circuits touristiques proposés aux touristes désireux de découvrir l'arrière-pays de Marrakech.

Par Samir Lotfy - MAP

Source : Marrakechnews.net

mercredi 21 janvier 2009

Royal Air Maroc crée une compagnie pour les vols intérieurs




En juin prochain, le groupe Royal Air Maroc comptera une nouvelle compagnie aérienne dans son giron. Atlas Inter ou RAM Express - son nom n'est pas encore défini - va naître des cendres de Régionale Airlines, la première compagnie privée du Royaume et sera exclusivement consacrée au marché intérieur.

Pur produit maison, la nouvelle compagnie RAM disposera quant à elle de 8 appareils de 70 sièges et sera « aux couleurs de la RAM, avec des hôtesses de la RAM », comme aime à le souligner son PDG. Cette substitution sur
le marché domestique devrait s'opérer en deux phases. Tout d'abord, une phase de remplacement avec multiplication des fréquences vers des villes à fort potentiel telles: Oujda, Tanger, Fès et bien sûr Agadir. Ensuite, une phase de croissance avec augmentation des fréquences de vols, mise en place d'horaires plus conviviaux et d'un service de qualité.

« C'est la marque Royal Air Maroc que nous engageons ici. Nous devons donc offrir un produit de qualité à nos concitoyens » insiste Driss Benhima. Outre un accroissement des connexions qui rendra moins longs le temps de transit à Casablanca pour les vols internationaux (accès sur GDS code AT), ce plan de diversification sur le réseau intérieur aura surtout l'avantage de permettre aux Marocains de voyager plus aisément à l'intérieur du royaume à des prix raisonnables.

Par, Sarah Douag, le Quotidien du Tourisme


Source : http://www.yawatani.com/tourisme/

mardi 13 janvier 2009

Tourisme : Bonnes prévisions pour le Maroc en 2009




· L’OMT prévoit une croissance de 2 à 6%

· La destination talonne l’Afrique du Sud, loin devant la Tunisie

· L’Egypte classée parmi les destinations du Moyen-Orient
Dans son édition 2008, «Faits saillants du tourisme», de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la destination Afrique figure parmi les régions les plus performantes en 2007. Les arrivées y ayant progressé de 7% (c’est le taux moyen depuis 2000) pour se porter à 44 millions de visiteurs. Pendant ce temps, les recettes se sont accrues de 8%, en valeur réelle, pour atteindre un peu plus de 28 milliards de dollars.
Dans cette tendance haussière, «le Maroc a de nouveau amélioré ses chiffres, avec une hausse de 13% en 2007», écrivent les auteurs du document. Plus, ils considèrent le pays comme une des «valeurs sûres» des destinations du continent. Michel Julian, administrateur de programme de la section des études de marché, compétitivité et commerce des services touristiques à l’OMT, le confirme. Lors du 4e forum sport et tourisme, organisé par l’Association des agences de voyages de Casablanca, le 17 décembre, ce dernier prédit d’ailleurs les meilleures performances pour le secteur. Pour preuve, il avance les chiffres des arrivées et des recettes: 7,9 millions de touristes pour 7 milliards de dollars en 2007. Pour l’année 2009, l’OMT table sur une progression de 2 à 6%.
Sur le continent, seule l’Afrique du Sud a fait mieux avec 9 millions de visiteurs pour 8,5 milliards de dollars. Elle réalise ainsi une part de marché des arrivées de 20% contre 17% pour le Maroc. Les experts de l’OMT imputent cette performance à la dévaluation de la monnaie sud-africaine (rand) et à l’intensification des actions marketing sur ses principaux marchés émetteurs, «notamment sur les segments du tourisme sportif et d’aventure». En ce sens, l’ambition de l’AVC d’installer le sport et l’aventure au cœur de l’offre touristique Maroc est pertinente. A noter cependant que la destination Afrique du Sud a gagné en notoriété avec les préparatifs de la Coupe du monde de football qu’elle accueillera en 2010.
En ce qui concerne la Tunisie, concurrent de taille, celle-ci a accueilli 6,7 millions de touristes mais pour «seulement» 2,5 milliards de dollars de recettes! L’Egypte, 2e derrière l’Arabie saoudite en termes d’arrivées et de recettes, bien que classée en tête des destinations du Moyen-Orient, est aussi un concurrent de taille pour le tourisme national. Ses 10,6 millions de visiteurs et ses 9,3 milliards de dollars de recettes font d’elle la première destination touristique du continent à tous les niveaux.
Malgré la crise internationale et ses effets négatifs annoncés sur plusieurs secteurs d’activité, «les marchés émergents continuent de croître, à un rythme supérieur à la moyenne». Au Maroc, l’évolution des arrivées a enregistré une croissance de +3% en octobre dernier. Celle-ci a été de + 6% de janvier à octobre.
Sachant que «80% des voyages internationaux s’effectuent dans la région d’origine, les voyages interrégionaux ont tendance à se développer plus vite que les voyages intrarégionaux» (voir tableau). Cependant, pas de changements significatifs dans le top ten des destinations touristiques en 2007. La France conserve ainsi sa première place au rang des pays les plus visités dans le monde devant l’Espagne et les Etats-Unis. Mais en termes de recettes, ce sont les Etats-Unis qui arrivent en tête, suivis de l’Espagne puis de la France.
En 2007, c’est le Moyen-Orient qui a enregistré les gains les plus importants en valeur relative avec +14%, suivi de l’Asie-Pacifique (+10%). Les recettes du tourisme international ont crû de 5,6% et rapporté plus de 1 milliard de dollars à quelque 80 destinations. L’OMT estime les recettes du tourisme international à 856 milliards de dollars (environ 625 milliards d’euros). En valeur réelle, ces recettes ont progressé de 5,6%. Ce qui confirme, selon les experts de l’organisation, la tendance de 2006 (+5,1%) et la croissance soutenue des recettes pour la 4e année consécutive.
A noter que la Chine, 4e en nombre d’arrivées, conserve sa 5e place sur le plan des recettes tandis que l’Italie se trouve dans la situation inverse. Le Royaume-Uni et l’Allemagne sont classés respectivement 6e et 7e aussi bien pour les arrivées que pour les recettes. Dans l’ordre, pour les 8e, 9e et 10e rangs, arrivent l’Ukraine, la Turquie et le Mexique, en termes d’arrivées. L’Australie, l’Autriche et la Turquie ferment le podium selon les recettes. Au titre des recettes du tourisme international, les dix premiers pays ont compté pour 50% du total mondial, estimé à 856 milliards de dollars, pour des arrivées légèrement inférieures à 46%.

Source : L'Economiste

dimanche 4 janvier 2009

Premier salon d'art contemporain à Marrakech


A elle seule, l’existence même du premier Salon d’art contemporain qui s’est tenu du 18 au 21 décembre à Marrakech est à saluer. Jamais en effet une initiative avait permis d’avoir une vision d’ensemble de la production artistique marocaine, depuis les salons d’hiver des années 50 qui ont présenté dans la ville ocre des oeuvres d’artistes devenus célèbres, de Jacques Majorelle à Mohamed Ben Allal.
Ce vide contrastait avec une créativité et un dynamisme impressionnants, la multiplication des galeries et des ventes aux enchères dans les grandes villes du royaume, la prochaine ouverture d’un musée d’art contemporain à Rabat, la création d’espaces d’exposition par les fondations des groupes industriels ou financiers qui débloquent des fonds pour acquérir des oeuvres comme jamais dans l’histoire du mécénat au Maroc et une envolée des prix inédite et insondable. Bref, avoir des tableaux est devenu une obligation, véritable must de la réussite sociale dopé par les penchants et les acquisitions du roi Mohammed VI amateur, dit-on, d’art moderne et contemporain.

Le coeur du problème

L’engouement est tel qu’on s’étonne qu’il ait fallu si longtemps pour voir réunies plusieurs générations d’artistes marocains, de Hassan El Glaoui à Farid Belkahia - auxquels un hommage à été rendu - et tout l’éventail de la création marocaine, peinture, photo, vidéo et installations. En ce sens, Abderrazzak Benchaâbane a réussi son pari en lançant cette première biennale à laquelle ont participé six galeries, cinq marocaines et une française. Le début est prometteur, même si s’imposent la création d’un conseil scientifique et l’association de davantage de galeries marocaines, notamment celles de Casablanca, et de galeries étrangères à la fois pour pérenniser le salon et faire connaître les artistes marocains à l’étranger.

Car c’est là le coeur du problème. Rares sont ceux dont la notoriété franchit les frontières du Maroc alors que les talents y foisonnent, du très couru Mahi Binebine à Mohamed Mourabiti, Fouad Bellamine, Ilias Selfati, Yamou, Hassane Bourkia en passant par la nouvelle génération des Younes Kourassani, Said Raji, Moulay Youssef El Kahfaï, Amina Benbouchta, le vidéaste Hichem Benohoud ou Safaa Erruas, qui a présenté une superbe installation, hélas pas assez mise en valeur, au salon de Marrakech. Une situation résumée par Toni Maraini. «Les galeries en Europe ne savent même pas que l’art existe au Maroc», a affirmé cette historienne de l’art, tandis que l’universitaire Jean-François Clément notait «qu’on ne savait pas utiliser l’art pour changer l’image du Maroc à l’étranger».

Écrit par José Garçon

le 03-01-2009
Pour Lobservateur.ma